Jour 4: petite ballade à Rorota
Journée soft au programme pour aujourd’hui. Nous devions normalement aller visiter les installations d’une association qui s’occupe des paresseux. Malheureusement, la propriétaire des lieux est décédée et les lieux sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Nous devons donc légèrement modifier notre programme et nous décidons d’aller nous dégourdir les jambes. Une courte ballade sur le Sentier de Rorota nous tiendra lieu d’activité du jour.
En attendant, au matin, nous décidons d’aller prendre un copier petit déjeuner dans un nouveau restaurant-glacier-bar du centre de Cayenne. Situé dans une ancienne case créole complètement réaménagé, nous faisons un petit déj à l’américaine en souvenir de notre rencontre. Délicieux et copieux ! Programme moins glamour pour la suite, nous partons faire nos courses pour la grosse semaine qui nous reste ici.
Il est donc 15h15 quand nous sommes à pied d’œuvre au départ du sentier. Courte montée sur un chemin un peu défoncé et nous arrivons au point de départ de la rando.
Cela commence par un faux-plat entouré de jungle sur une piste en très bon état et qui nous permettra de croiser le chemin d’un paresseux (le deuxième que nous avons vu s’est révélé être une termitière) et d’une nouvelle matutu sur son arbre.
Il fait chaud mais la mer n’étant pas loin, l’air reste respirable.
Après avoir dépassé les retenues d’eau de Cayenne, on s’engage sur un petit pont en bois et la piste se fait moins large.
Elle restera malgré tout en très bon état jusqu’au bout. La nature est omniprésente et nous ne sommes « dérangés » que par les nombreux joggeurs de Cayenne qui viennent ici faire du sport en fin de journée.
Sur la fin de la piste, nous croisons quelques petites chutes d’eau car depuis quelques temps nous longeons une crique.
Endroit bucolique et rafraichissant car il y a beaucoup moins d’air de ce coté-ci. La ballade se termine déjà et nous rentrons à la maison pour manger un bami, plat typiquement surinamais. Au final, deux heures de marche tranquille pour pouvoir trouver et observer la faune déjà très présente à deux pas de la ville.